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Parlons d'abord du nom : Devialet (prononcé : duv'-ea-lei).Maintenant, dites-le sur un ton décontracté et légèrement vulgaire qui fait que chaque mot français sonne comme du sexe pervers.
À moins que vous ne soyez un historien européen, il n’y a aucune raison pour que Devialet vous semble familier.Il s'agit d'un hommage à Monsieur de Viale, un écrivain français peu connu qui a écrit de profondes réflexions pour l'Encyclopédie, le célèbre ouvrage des Lumières en 28 volumes.
Bien entendu, Devialet est aussi une entreprise parisienne produisant des amplis de référence coûteux.Pourquoi ne pas donner à un amplificateur français de 18 000 $ le nom d'un intellectuel français du XVIIIe siècle ?
Le réflexe est d’y voir une marque prétentieuse et ambitieuse qui fait étalage de style plutôt que de substance.Mais pensez-y : en moins de cinq ans, Devialet a remporté 41 prix audio et design, bien plus que n'importe quel concurrent.Son produit phare, le D200, est un hub Hi-Fi sérieux qui combine un amplificateur, un préampli, un étage phono, un DAC et une carte Wi-Fi dans un boîtier mince et chromé aussi minimaliste qu'une sculpture de Donald Judd.à quel point ?Dans la chaîne des vitrines audio, le D200 est surnommé la « boîte à pizza ».
Pour l’audiophile inconditionnel habitué à une construction tubulaire avec des boutons de la taille d’un parpaing, c’est trop agressif.Cependant, les oracles de l’industrie comme The Absolute Sound sont de la partie.Le D200 faisait la couverture du numéro de février du magazine.« L’avenir est là », lit-on sur l’incroyable couverture.Après tout, il s’agit d’un amplificateur intégré de classe mondiale, aussi chic que fonctionnel, l’iMac du monde audiophile.
Comparer Devialet à Apple n’est pas exagéré.Les deux sociétés développent des technologies innovantes, les emballent dans de jolis emballages et les vendent en magasin, donnant ainsi aux clients l'impression d'être dans une galerie.Le showroom original Devialet, situé au rez-de-chaussée de la Tour Eiffel, rue Saint-Honoré, était le meilleur lieu érotique de Paris.Il existe également une succursale à Shanghai.L'avant-poste de New York ouvrira à la fin de l'été.Hong Kong, Singapour, Londres et Berlin suivront en septembre.
La startup audiophile ne dispose peut-être pas du financement de 147 milliards de dollars de son homologue de Cupertino, mais elle est incroyablement bien financée pour une telle entreprise de niche.Les quatre investisseurs initiaux étaient des milliardaires, dont le magnat de la mode Bernard Arnault et son géant du luxe, LVMH, spécialisé dans le champagne.Encouragés par le succès fulgurant de Devialet, ces magnats du capital-risque viennent de financer un budget marketing de 25 millions de dollars.Arno a envisagé Devialet comme le système audio par défaut pour les sommités de DUMBO à Dubaï.
C'est le même pays qui a inventé le système de coordonnées cartésiennes, le champagne, les antibiotiques et les bikinis.Renvoyez les Français à vos risques et périls.
Lorsque Devialet a annoncé « une nouvelle classe de produits audio » à la fin de l’année dernière, l’industrie était sur les nerfs.Ces Français ont créé un nouvel amplificateur intégré pour emmener les audiophiles purs et durs dans le 21e siècle.Que vont-ils proposer ensuite ?
Développé sous le couvert du secret, le bien nommé Phantom était la réponse.Dévoilé au CES en janvier, le système musical tout-en-un, avec sa petite taille et son esthétique de science-fiction, est le produit révolutionnaire de l'entreprise : le Devialet Lite.Le Phantom utilise la même technologie brevetée que le célèbre D200 mais coûte 1950$.Cela peut sembler excessif pour un petit lecteur Wi-Fi, mais comparé au reste de la gamme Devialet, c'est un combattant de l'inflation.
Si l’entreprise n’a qu’à moitié raison, le Phantom pourrait même être volé.Selon Devialet, le Phantom joue le même SQ qu'une chaîne stéréo pleine grandeur à 50 000 $.
Quel genre de geek audio ce gadget offre-t-il ?Il n'y a pas de scène phono pour les débutants.Alors oubliez d'insérer un lecteur.Le Phantom n'enregistre pas de disques vinyles, mais il transmet sans fil des fichiers numériques haute définition 24 bits/192 kHz sans perte.Et il n'a pas de haut-parleurs tour, de préamplis, de commandes de puissance ou tout autre élément électronique exotique qui obsède les audiophiles avec une indulgence aussi irrationnelle et insensée.
Il s'agit d'un Devialet et les attentes sont élevées pour le Phantom.Selon les données préliminaires, il ne s’agit pas simplement d’absurdités en matière de relations publiques.Sting et le producteur de hip-hop Rick Rubin, deux poids lourds de l'industrie difficiles à impressionner, ont proposé des publicités au CES à titre bénévole.Kanye, Karl Lagerfeld et Will.i.am sont également dans la tendance.David Hyman, PDG de Beats Music, semble carrément vulgaire."Cette petite chose astucieuse fera un son incroyable dans toute votre maison", a-t-il déclaré à TechCrunch avec admiration."J'en ai entendu parler.Rien ne se compare.Cela peut briser vos murs.
Gardez à l’esprit que ces premières impressions ont dû être atténuées, car elles étaient basées sur une démonstration dans une chambre d’hôtel de Las Vegas où l’acoustique était médiocre, la climatisation bourdonnait et le bruit ambiant était suffisamment fort pour remplir la bande-son d’un cocktail.
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Phantom est-il un produit révolutionnaire ?Est-ce, comme le dit modestement Devialet, « le meilleur son au monde – 1000 fois meilleur que les systèmes actuels » ?(Oui, c'est exactement ce qu'il dit.) Avant de prendre votre copie, rappelez-vous : c'est le même pays qui a inventé le système de coordonnées cartésiennes, le champagne, les antibiotiques et le bikini.Renvoyez les Français à vos risques et périls.
Comme si « 1 000 fois mieux » n'était pas assez cool, Devialet affirme avoir amélioré les performances du Phantom.Depuis sa sortie européenne plus tôt cette année, la société a peaufiné le DSP et le logiciel pour améliorer le SQ et offrir une « expérience plus intuitive et conviviale ».« Les deux premiers modèles nouveaux et améliorés destinés aux côtes américaines sont arrivés dans les bureaux de WIRED.Pour voir si le Phantom 2.0 est à la hauteur de tout le battage médiatique, continuez à faire défiler.
La boîte Phantom est ornée de quatre photographies artistiques : un mannequin homme topless avec des tatouages ​​yakuza (parce que Devialet c'est cool), un mannequin femme topless avec de gros seins (parce que Devilalet est sexy), quatre deux colonnes corinthiennes (comme les vieux bâtiments sont élégants, donc est Deviale), et des cieux gris sinistres sur fond de mer agitée, en référence évidente à la célèbre citation d'Albert Camus : « Il n'y a pas de fin au ciel et à l'eau.Comme ils accompagnent la tristesse !, qui sera?)
Retirez le couvercle coulissant, ouvrez la boîte à charnière et à l'intérieur, protégé par une coque en plastique et beaucoup de mousse de polystyrène étanche et ajustée, se trouve l'objet de notre désir : le Phantom.Lorsque Ridley Scott a déplacé ses œufs extraterrestres des Pinewood Studios à Bollywood pour le tournage de Prometheus X : The Musical, c'est exactement ce qu'il était censé faire.
L'un des objectifs du Phantom est ce que les passionnés appellent le WAF : le facteur d'acceptation de la femme.Le DAF (Designer Acceptance Factor) est également bon.Si Tom Ford avait esquissé une installation musicale Wi-Fi pour sa maison de Richard Neutra à Los Angeles, il aurait eu cette idée.Le Phantom est si petit et discret – mesurant 10 x 10 x 13 pouces – il se fondra dans n'importe quelle toile de fond décorative approuvée par le papier peint.Cependant, déplacez-le devant et au centre et cet ovoïde sexy fera tourner même les âmes les plus blasées.
Le Mirage s’intègre-t-il dans des décors d’intérieur plus traditionnels ?Ça dépend.Chintz de l'Upper East Side, proxénète avec un Biedermeier ?Non. Shaker : Audacieux mais faisable.Magnifique, Louis XVI ?Absolument.Pensez à la scène finale de 2001, qui ressemble en fait beaucoup à Kubrick.La capsule EVA 2001 peut passer par le prototype Phantom.
Malgré les similitudes, le chef du projet Romain Saltzman insiste sur le fait que la silhouette distinctive de l'installation est un exemple classique de forme qui suit la fonction : « Le design de Phantom est entièrement basé sur les lois de l'acoustique – haut-parleurs coaxiaux, point de source sonore, architecture – tout comme le design.La puissance d’une voiture de Formule 1 est déterminée par les lois de l’aérodynamique », a répété Jonathan Hirshon, porte-parole de Devialet.« La physique que nous avons réalisée nécessitait une sphère.C’est juste un hasard si le fantôme a fini par être joli.
En tant que pratique minimaliste, Phantom s’apparente au zen du design industriel.L'accent est mis sur les petits caches des enceintes coaxiales.Les vagues découpées au laser, qui rappellent les motifs marocains, sont en réalité un hommage à Ernst Chladni, un scientifique allemand du XVIIIe siècle connu comme le « père de l’acoustique ».Ses célèbres expériences avec le sel et les impulsions vibratoires ont conduit à des conceptions aux géométries étonnamment complexes.Le motif utilisé par Devialet est un motif généré par des impulsions de 5907 Hz.Visualisez le son en simulant les modes de résonance Chladni est une conception intelligente.
Quant aux commandes, il n’y en a qu’une : le bouton de réinitialisation.C'est petit.Bien entendu, il est blanc, il est donc difficile de le retrouver sur un boîtier monochrome.Pour trouver cet endroit insaisissable, passez lentement le bout de vos doigts sur les côtés du Fantôme comme si vous lisiez un roman érotique en braille.Appuyez fermement pendant que vous sentez les sensations physiques traverser votre corps.C'est tout.Toutes les autres fonctionnalités sont contrôlées depuis votre appareil iOS ou Android.
Il n’y a pas non plus d’entrées de niveau ligne gênantes pour ruiner la forme organique.Ils sont cachés derrière un cache-cordon d'alimentation qui s'enclenche sans vaciller comme la plupart des pièces en plastique fixées aux équipements audio Big Box.Cachés à l'intérieur se trouvent des armoires de connectivité : un port Ethernet Gbps (pour le streaming sans perte), un port USB 2.0 (qui serait compatible avec Google Chromecast) et un port Toslink (pour Blu-ray, consoles de jeux, Airport Express, Apple TV, lecteur CD, et plus)..).Très tendance.
Il y a un méchant défaut de conception : le cordon d’alimentation.Dieter Rams et Jony Ive ont demandé pourquoi le blanc n'était pas répertorié.Au lieu de cela, un vilain câble jaune verdâtre (enfin, jaune verdâtre) jaillit de la soufflerie élégante du Phantom qui ressemble à quelque chose trouvé dans la quatrième allée de Home Depot, le reliant au Weed Wacker.Horreur!
Pour ceux qui sont rebutés par le boîtier en plastique, ne le faites pas.Le polycarbonate brillant est aussi durable qu'un casque NFL.À 23 livres, le Phantom pèse à peu près le même poids qu’une petite enclume.Cette densité laisse entrevoir les nombreux composants à l'intérieur, ce qui devrait rassurer les passionnés qui assimilent composants lourds et haute qualité.
À ce niveau de prix, l'ajustement et la finition sont comme il se doit.Les coutures du boîtier sont serrées, la bordure en métal chromé est solide et la base absorbant les chocs est constituée d'un matériau synthétique durable qui peut amortir même les tremblements de terre sur l'échelle de Richter.
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La qualité de l'assemblage interne répondra aux exigences militaires.Le noyau central est en fonte d'aluminium.Les pilotes personnalisés sont également fabriqués en aluminium.Pour augmenter la puissance et garantir la linéarité, les quatre haut-parleurs sont équipés de moteurs à aimants en néodyme enfilés sur des bobines de cuivre allongées.
Le corps lui-même est doublé de panneaux de Kevlar tissés insonorisés qui maintiennent la planche au frais et rendent la Phantom véritablement à l'épreuve des balles.Un dissipateur thermique intégré qui se fond dans les côtés de l’appareil comme la cerise sur un gâteau n’est pas moins intimidant.Ces lourdes palmes moulées peuvent briser des noix de coco.
Et encore une chose : beaucoup de gens qui ont vu le Phantom fonctionner en mode superstitieux d'image éclatée ont été surpris par l'absence de câblage interne.Il n'y a pas vraiment de fils à l'intérieur du Phantom autres que les fils de la bobine mobile intégrés au pilote.C'est vrai, pas d'éléments sauteurs, pas de câbles, pas de fils, rien.Chaque connexion est contrôlée par des circuits imprimés et d'autres composants électroniques.Voici une ingénierie électrique audacieuse qui incarne le génie fou qui fait la renommée de Devialet.
Selon un communiqué de presse de l'entreprise, le développement du Phantom a nécessité 10 ans, 40 ingénieurs et 88 brevets.Coût total : 30 millions de dollars.Ce n’est pas la vérification des faits la plus simple.Ce chiffre semble toutefois quelque peu surestimé.Une grande partie de cet investissement servira probablement à payer le loyer onéreux de la deuxième zone et au développement du D200, la machine à laquelle le Phantom a si généreusement emprunté sa technologie.Cela ne signifie pas que le Phantom a été fabriqué à moindre coût.Miniaturiser toutes ces planches, les presser dans un espace un peu plus grand qu'une boule de bowling, puis trouver un moyen de pomper suffisamment de jus pour que cela ressemble à un système grandeur nature sans provoquer de combustion spontanée n'est pas une mince affaire.
Comment diable les ingénieurs de Devialet ont-ils réussi à réaliser cette astuce de cabine sonique ?Tout cela peut s'expliquer par quatre abréviations brevetées : ADH, SAM, HBI et ACE.Cet acronyme technique, ainsi que des éléments tels que les schémas de circuits et les diagrammes de pertes par diffraction, se retrouvent dans les documents techniques volumineux et légèrement fascinants qui circulent au CES.Voici les notes de Cliff :
ADH (Analog Digital Hybrid) : Comme son nom l'indique, l'idée est de combiner le meilleur de deux technologies opposées : la linéarité et la musicalité d'un amplificateur analogique (Classe A, pour les audiophiles) et la puissance, l'efficacité et la compacité d'un amplificateur numérique. amplificateur.amplificateur (catégorie D).
Sans cette conception binaire, le Phantom n'aurait pas été capable de pomper cette poussée impie : une puissance de crête de 750 W.Cela se traduit par une lecture impressionnante de 99 dBSPL (pression acoustique en décibels) à 1 mètre.Imaginez que vous appuyez sur l'accélérateur sur une superbike Ducati dans votre salon.Oui, c'est tellement fort.Un autre avantage est la pureté du chemin du signal, apprécié des mélomanes.Il n'y a que deux résistances et deux condensateurs dans le chemin du signal analogique.Ces ingénieurs Devialet ont des compétences folles en topologie de circuits.
SAM (Speaker Active Matching) : C'est génial.Les ingénieurs Devialet analysent les enceintes.Ils ajustent ensuite le signal de l'amplificateur pour qu'il corresponde à ce haut-parleur.Pour citer la littérature de l'entreprise : « Grâce à des pilotes dédiés intégrés au processeur Devialet, SAM émet en temps réel le signal exact qui doit être délivré au haut-parleur afin de reproduire avec précision la pression sonore exacte enregistrée par le microphone. »Pas vraiment.Cette technologie fonctionne si bien que de nombreuses marques d'enceintes coûteuses (Wilson, Sonus Faber, B&W et Kef, pour n'en nommer que quelques-unes) combinent leurs enceintes spectaculaires avec des amplificateurs Devialet lors de salons audio.même Sam
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la technologie envoie des signaux accordables aux quatre haut-parleurs du Phantom : deux woofers (un de chaque côté), un haut-parleur de médium et un tweeter (tous logés dans des « médiums » coaxiaux auxiliaires).Avec SAM activé, chaque haut-parleur peut atteindre son potentiel maximum.
HBI (Heart Bass Implosion) : les enceintes audiophiles doivent être grandes.Oui, les enceintes bibliothèque sonnent bien.Mais pour capter véritablement toute la dynamique de la musique, notamment les très basses fréquences, il faut des enceintes avec un volume de bain interne de 100 à 200 litres.Le volume du Phantom est vraiment minuscule par rapport à lui : seulement 6 litres.Cependant, Devialet affirme être capable de reproduire des infrasons jusqu'à 16 Hz.Vous ne pouvez pas réellement entendre ces ondes sonores ;le seuil d'audition humaine aux basses fréquences est de 20 Hz.Mais vous ressentirez le changement de pression atmosphérique.Une étude scientifique a montré que les infrasons peuvent avoir toute une série d’effets dérangeants sur les personnes, notamment l’anxiété, la dépression et les frissons.Ces mêmes sujets ont fait état de crainte, de peur et de la possibilité d'une activité paranormale.
Pourquoi ne voulez-vous pas cette ambiance apocalyptique/extase lors de votre prochaine fête ?Pour créer cette magie des basses fréquences, les ingénieurs ont dû augmenter la pression de l'air à l'intérieur du Phantom de 20 fois celle d'un haut-parleur haut de gamme classique."Cette pression équivaut à 174 dB SPL, soit le niveau de pression acoustique associé au lancement d'une fusée...", indique le livre blanc.Pour tous les curieux, nous parlons de la fusée Saturn V.
Encore du battage médiatique ?Pas autant qu’on pourrait le penser.C'est pourquoi le dôme du haut-parleur à l'intérieur du Super Vacuum Phantom est en aluminium et non en aucun des nouveaux matériaux courants pour les haut-parleurs (chanvre, soie, béryllium).Les premiers prototypes, propulsés par les moteurs de production les plus puissants, explosaient au décollage, brisant les diaphragmes en centaines de petits fragments.Devialet a donc décidé de fabriquer toutes ses enceintes en aluminium 5754 (seulement 0,3 mm d'épaisseur), un alliage utilisé pour fabriquer des réservoirs nucléaires soudés.
ACE (Active Space Spherical Drive) : fait référence à la forme sphérique du fantôme.Pourquoi une sphère ?Parce que l'équipe Devialet aime le Dr Harry Ferdinand Olsen.Le légendaire ingénieur acoustique a déposé plus de 100 brevets alors qu'il travaillait aux laboratoires RCA à Princeton, dans le New Jersey.Dans l'une de ses expériences classiques des années 1930, Olsen a installé un haut-parleur large bande dans une boîte en bois de forme différente et de même taille et a joué une mélodie.
Lorsque toutes les données sont présentes, une armoire sphérique fonctionne mieux (et pas de peu).Ironiquement, l'un des pires boîtiers est le prisme rectangulaire : la même forme qui a été utilisée dans presque toutes les conceptions d'enceintes haut de gamme au cours du dernier demi-siècle.Pour ceux qui ne connaissent pas la science de la perte par diffraction des haut-parleurs, ces diagrammes aideront à visualiser les avantages des sphères par rapport aux formes acoustiquement complexes telles que les cylindres et les carrés.
Devialet aurait pu dire que le design élégant du Phantom était un « heureux accident », mais leurs ingénieurs savaient qu'ils avaient besoin de pilotes sphériques.En termes geek, les sphères créent l'architecture acoustique parfaite pour un son riche avec un son fluide quel que soit l'angle d'écoute, et il n'y a aucun son de diffraction provenant des surfaces des enceintes.En pratique, cela signifie qu’il n’y a pas de hors-axe lors de l’écoute du Phantom.Que vous soyez assis sur le canapé juste en face de l'appareil ou que vous soyez debout.Mélangez un autre verre dans le coin et tout sonne bien au son de la musique.
Après une semaine d'écoute du titre Tidal sur Phantom, une chose est claire : dans ce monde cruel de l'oubli, cette chose vaut chaque dollar que l'on convertit en euros.Oui, ça sonne bien.À quel point « ça » est-il vraiment bon ?Le Phantom est-il vraiment « 1 000 fois meilleur que les systèmes actuels » comme le prétend le site fou Devialet ?Ne peut pas.La seule façon de ressentir ce son surnaturel est de s'asseoir au siège 107, rangée C, Carnegie Hall exactement 45 minutes après avoir laissé tomber le morceau d'acide.
Deux questions : le Phantom sonne-t-il aussi bien qu'un système stéréo Editors' Choice à 50 000 $ avec un tas de composants, des câbles anaérobies et un haut-parleur monolithique ?Non, mais l'abîme n'est pas un abîme, mais un abîme.C'est plutôt un petit écart.On peut dire sans se tromper que le Phantom est un chef-d'œuvre technique.Il n'existe aucun autre système sur le marché offrant un tel son pour un tel prix.Il peut être déplacé de pièce en pièce comme une exposition d'art tournante, un petit miracle.
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Pour le meilleur ou pour le pire (« le pire » étant la destruction complète du complexe industriel audiophile tel que nous le connaissons), ce nouveau système musical Devialet montre la voie de l’avenir et obligera les critiques audio exigeants et purs et durs à reconsidérer leur décision.Écoutez de la musique via Wi-Fi sur un appareil pas plus grand qu'un panier à pain.